samedi 14 janvier 2012

Ce qui va et ne vas PAS nous manquer

La fin du séjour étant arrivée, nous nous sommes dits qu'il serait drôle de faire un bilan. Et entre autres, ce qui va et ce qui ne risque pas de nous manquer.

Les 10 choses qui vont nous manquer :
  1. Les amis
  2. Le système des Nations
  3. Les sorties (les lunchs; les brunchs du dimanche, les fikas, les samedis au pub...)
  4. La nourriture : pour Guillaume, les bonbons et les gâteaux; pour Margaux : le kaviar, le saumon, les harengs...
  5. Les voyages
  6. L'ambiance de Noël (les décorations, les tomtes et la neige)
  7. Les machines à laver (vous ne pouvez pas comprendre...)
  8. Les Gasques
  9. Les notes qui arrivent rapidement
  10. Le suédois
Les 10 choses qui ne vont PAS nous manquer
  1. Les lits
  2. La non considération du client et la psychorigidité des suédois
  3. Le systembolaget
  4. Le "pas-Wifi" qui ne marche pas
  5. Le café à 13kr (1,5€) à l'université
  6. Le ICA et la nourriture hors de prix
  7. Les Kreuhs (ou couronnes suédoise)
  8. Les restaurants le samedi midi (hors de prix)
  9. Le prix des transports
  10. L'oignon omniprésent dans les plats
Notre carnet de bord papier est en bonne voie. J'en suis aux finitions. Les chanceux pourront le voir !

mercredi 11 janvier 2012

La fin approche...

Et oui, aujourd'hui j'ai fait les bagages ! C'est déjà la fin !

Guillaume a pris un avion lundi pour rentrer et je repars demain. Je suis repartie en "décalé" à cause de mon dernier examen qui a lieu ce matin.

La semaine dernière est allée plutôt vite. Nous avons défait les bagages de la Laponie. J'ai eu un examen mercredi pour mon cours d'Economics of Development. Vendredi nous avons revu nos amis finlandais pour un dernier pub. Echange de cadeaux de Noël, récits de vacances...
Dimanche après-midi, nous avons fait un dernier fika pour vider nos placards avec quelques amis puis nous avons bouclé les valises.

Et croyez-moi ça n'aura pas été une chose facile... On a certes eu la possibilité de donner une valise bien pleine il y a une semaine pour qu'elle soit rapatriée en France mais c'est sans compter tous les vêtements qu'on a acheté pour la Laponie mais aussi les paires de boots (qui sont énormes), les cadeaux de Noël et les souvenirs ainsi que tous les petits trucs qu'on a réussi à accumuler ! Bref, un vrai casse-tête. On espère juste qu'on aura pas d'excédent de bagage et surtout, surtout, qu'on ne nous fera pas peser nos bagages cabines !

Guillaume est passé de justesse lundi. Mon tour arrive demain. Je ne sais même pas comment je vais faire pour tout porter jusqu'à l'aéroport. J'ai 2 bagages soutes, 1 bagage cabine et un sac à main...
Heureusement que Guillaume vient me chercher à l'aéroport !

Sinon, dans les dernières nouvelles, Guillaume nous a trouvé un appartement, un deux pièces pas loin du centre dans lequel on emménage mardi et on reprend les cours le 23.

Bref, je vous promets d'essayer de ne pas mettre trop de temps avant de poster le mot de la fin.

vendredi 6 janvier 2012

Samedi 31 décembre : fin d’année périlleuse


Avant dernière journée dans le grand Nord. Au programme : Escalade d’un mur de glace dans le canyon d’Abisko et repas du nouvel An !

Après un bon petit dèj, nous avons rejoint notre guide Tim pour l’activité escalade. Avant de partir faire quoi que ce soit, nous avons revêtu l’équipement nécessaire : grosses chaussures rigides, crampons, harnais et casque. Tout cela pour notre sécurité bien sûr ! 

Ensuite, nous avons suivi le guide jusqu’au petit canyon d’Abisko où un mur de glace s’est formé à l’emplacement d’une chute. Le mur faisait 12 mètres de haut. Ca peut paraître peu mais je vous assure qu’une fois équipés, en bas, on fait moins le malin ! Le principe de l’escalade sur glace est assez simple en théorie. On est équipé de crampons aux pieds qui nous permettent de s’accrocher à la glace et on utilise des piolets qu’on plante pour le haut du corps. 

Le premier à se lancer a été Hubert. Il faut préciser qu’être le premier à deux désavantages : on a pas une seule prise déjà créée et on a pas pu observer les autres pour déterminer la voie la plus simple. Il s’en est tout de même sorti en un temps record ! Guillaume a suivi et a réussi l’ascension avec une facilité surprenante !
Ensuite est venu le tour de Bénédicte puis du mien. A la descente, crise d’angoisse, les chaufferettes utilisées pour me réchauffer les mains ont commencé à me bruler les mains. Pendant que je me débattais avec les mains en feu et les yeux en larmes, Paul est monté (plus haut que tout le monde). Bref, après deux heures d’activité, tout le monde avait réussi l’ascension jusqu’en haut et il y avait eu plus de peur que de mal. Défi relevé !
 Guillaume qui grimpe !
 Margaux sur la paroi
Etant donné qu’il restait ¾ d’heure et que le guide était gentil, il nous a proposé de remonter. Les filles étant littéralement gelées, nous sommes rentrées à la station prendre un café chaud. Pendant ce temps là les garçons ont retenté leur chance une seconde fois. 
Le premier à monter, Hubert, l’a fait sans problème. Le second, Guillaume, s’est envoyé un coup de piolet dans la pommette avec le côté marteau. Il y avait un peu de sang, c’était enflé mais ca ne semblait pas grave ! Et le troisième, Paul, s’est carrément planté le piolet dans le crâne avec le côté pioche. Là, il y a eu beaucoup plus de sang. Le casque était tout sale, le guide a paniqué… Bref, il a décidé d’arrêter les frais. Retour à la station, on rend le matos et on se fait soigner. Les filles qui attendaient sagement au chaud ont donc vu revenir les garçons dans un sale état !
Après ces aventures riches en émotions, nous avons décidé d’y aller doucement avant la soirée. Après midi jungle speed, sauna et sieste.

Nous avons pris le diner au restaurant de l’hôtel. Nous avons pu déguster :
-          Entrée : toast crème et œufs de lump
-          Potage : cresson et coquille Saint Jacques
-          Plat : Steak de renne et purée maison
-          Dessert : cheese-cake au chocolat blanc et crème en biscuit avec un chocolat aux fruits rouges

Bref, super repas et comme a dit Bénédicte : A défaut d’avoir vu un renne sauvage, on en aura mangé un !
Nous avons patiemment attendu l’heure de minuit puis nous sommes sorti pour aller boire une coupette avec tout le monde dehors. Ils avaient allumé un grand bûcher et distribué des montgolfières en papier. 

Le principe était simple : on allumait un bout de carton fixé en bas de la montgolfière, on la laissait se remplir d’air chaud et on la laissait s’envoler dans le ciel. Le spectacle de toutes ses petites boules de feu s’envolant dans le ciel état magnifique. Comme ce n’était pas notre jour de chance, la notre a été la seule à se coincer dans un arbre. Nous avons même cru qu’elle allait y mettre le feu avant qu’elle s’éteigne et s’échoue lamentablement sur le sol !

Pour positiver nous dirons que nous aurons juste une année « différente » des autres !

jeudi 5 janvier 2012

Vendredi 30 décembre : Une aurore boréale, enfin !


Aujourd’hui, c’était la journée « liberté » dans l’emploi du temps chargé que Guillaume nous avait concocté !
Après un réveil plutôt difficile (une bonne demi-heure de retard sur l’horaire initialement prévu), nous sommes allés louer des raquettes. Nous avions dans l’idée de longer le lac immense qui s’étend d’Abisko jusqu’à Kiruna : le Torneträsk ! Nous avons donc suivi une piste de randonnée en direction d’un village un petit peu plus au Nord d’Abisko : Björkliden ! 


Le chemin était très bien, nous avons croisé la partie transformée en été en réserve pour les oiseaux et sommes enfin arrivés au bord du lac. Il fait 7 km de long et 70 km de large. Normalement, à cette période il est entièrement gelé. Pour le moment, ça n’est pas encore le cas. Nous avons appris que les éleveurs de rennes samis qui vivent de l’autre côté, le traversent avec leur troupeaux une fois que le temps le permet pour redescendre leur bêtes dans les forêts de la vallée.

Notre balade a duré trois heures et faisait à peu près 5km (ben oui, vous ne vous rendez pas compte, les raquettes, ça pèse donc ça ralentit !). Bon, il faut aussi dire que nous avons eu un petit problème technique…ou pour être plus précise : que "J"’ai eu un petit problème technique. Après avoir consciencieusement suivi la piste balisée, nous avons eu envie de faire un peu de hors-piste comme la veille avec la guide. Nous nous enfoncions jusqu’aux genoux mais ça ne nous a pas découragé ! Au moment de sauter un petit ruisseau, j’ai pris mon courage à deux mains et je me suis élancée en avant. Pour la précision, le ruisseau devait faire « au-moins 50cm de large » !!! Bref, normalement, aucun problème. Mais bien sur, j’ai réussi a mal m’y prendre, me suis emmêlée les pinceaux (ou plutôt les raquettes) et me suis retournée le pied. Pour ceux qui s’inquièteraient, mon pied va bien et même très bien par contre la raquette… c’est elle qui a tout pris et évidemment elle a cassé. Bref, Paul le bricoleur a réussi à faire une réparation de fortune sans couteau, sans ficelle mais avec la lanière des bâtons. J’ai récupéré ses raquettes intactes et il a portées les miennes sur le retour.

L’après-midi a été consacrée à la sieste mais aussi a une conférence avec un photographe et biologiste qui nous a montré ses photos des parcs nationaux de Laponie avant de nous servir le discours qu’on entend depuis que nous sommes arrivés : ce soir est « le meilleur soir » pour observer des aurores boréales… On est plus dupes, on y croit plus !

Un diner et un sauna plus tard, nous avons  décidé de consacrer cette soirée encore une fois nuageuse à un jungle speed Kung-Fu Panda 2.

Il était presque minuit quand nous nous sommes dits bonne nuit. Heureusement que Paul a regardé par la fenêtre pour nous faire remarquer que le ciel était complètement débarrassé de ses nuages. Ni une ni deux, nous nous sommes rhabillés pour sortir et là :
Wow
WOW
WOW
WOW
Une aurore Boréale…magnifique, intense, dansante, juste devant nos yeux ! On n’en revenait pas. Et dire qu’on a failli la manquer ! Nous nous sommes dépêchés de nous déplacer à un endroit débarrassé de la pollution lumineuse (et des touristes cons) pour pouvoir en profiter pleinement. 

En tout, nous sommes restés 1h, allongés ou assis dans la neige à l’observer. Nous avons eu énormément de chance. Selon les locaux, elle était particulièrement intense et ils n’en voient qu’une à deux fois par mois comme celle-ci ! Elle était magnifique. Il est difficile de décrire une aurore boréale mais on pourrait dire que cela ressemble à une bande de couleur (généralement verte) qui danse. Oui, oui qui danse. On l’a vu bouger, se déplacer, se tordre, onduler… Bref, un vrai spectacle ! Le moment le plus magnifique a été celui où elle a explosé. Elle avait quasiment disparu et elle s’est régénérée à une vitesse spectaculaire. En une minute elle a recouvert le ciel entier en nous entourant de toute part de sa couleur verte. Nous avons même vu quelques pointes rouges aux meilleurs moments ! Sur les coups d’une heure du matin, nous sommes rentrés nous coucher, des images, plein la tête, pas près d’oublier le spectacle auquel nous venions d’assister.




Nous qui désespérions d’en voir une…nous avons eu la chance d’en voir une particulièrement intense. Bien sûr, nous retenterons notre chance demain, il paraît que le lendemain d’une très belle aurore boréale, une deuxième nuit peut être propice à de nouvelles perturbations.

mercredi 4 janvier 2012

Jeudi 29 décembre : Balade en Raquettes et Aurora Sky Station !



Le réveil a été plutôt matinal.
A 10h nous avions Rdv avec notre guide Åsa pour une balade en raquette. Nous étions 8 en tout : nous 6 et 2 chinois. Enfin… ce serait oublier le Koala qui a lui aussi pu profiter de la balade !


La balade en raquette faisait 5km. Nous avons fait une boucle dans le parc national d’Abisko. Dans un premier temps, nous avons marché jusqu’au lac Nakajaure puis pris un verre de jus d’airelles chaud. Ensuite, nous avons rejoint la piste royale (ou Kungsleden) pour longer la rivière qui nous a ramené jusqu’à la station. 

Au départ, la guide nous a fait rêver en nous disant que la veille ils avaient vu des traces de renne et qu’elle espérait qu’on en croise un aujourd’hui. Durant cette visite nous avons vu plein de traces d’animaux (renne, lapin des neiges, oiseaux…) mais pas un seul entier ! Après une rapide discussion avec la guide, nous avons décelé le piège à touristes. Elle n’a jamais vu un animal avec un groupe en balade. Parfois, elle en voit quand elle se balade seule mais c’est rare car à cause du bruit et de l’odeur, les animaux nous détectent.

Bref, nous n’avons pas vu d’animaux mais les paysages étaient magnifiques ! Le parc national est très protégé et la nature est intacte. On en a pris plein les yeux ! Nous avons traversé le lac qui était en majeure partie gelé (nous avons marc hé au bord car le centre n’était pas solide). La rivière était aussi en partie gelée et nous avons eu une très belle vue sur les chutes.

Plutôt que de vous décrire le paysage, je vous laisse en profiter…



Après cette matinée bien remplie, nous avons choisi de nous reposer afin d’être en forme pour la soirée à la Aurora Sky Station.

La Aurora Sky Station est « l’attraction à touristes » du coin. Il s’agit en fait d’un refuge de montagne auquel on accède via un télésiège qui est transformé le soir en station d’observation pour les aurores boréales le soir. C’est sensé être « le spot idéal » pour observer les aurores boréales. Il se situe à 2000 mètres et dispose d’une véranda permettant de rester au chaud en attendant.

Vers 20h, nous nous sommes donc dirigés vers le départ. En arrivant, nous avons été sommé de revêtir « la » combinaison Aurora Sky Station par-dessus notre équipement. Nous ressemblions tous  à des bonhommes Michelin. Nous avions tous entre 2 et 3 couches de vêtement en laine et polaire + notre manteau et notre pantalon de ski + la combinaison par-dessus. Cela devait approcher les 10 kg ! Certains d’entre nous ont râlé parce qu’ils avaient peur d’avoir trop chaud mais je pense que tout le monde a fortement apprécié la couche supplémentaire une fois en haut !


Après 1/2h de télésiège, nous sommes arrivés au refuge. C’est un grand salon avec canapés et petit bar qui sert des boissons chaudes et gâteaux. On y trouve aussi un petit musée explicatif sur les aurores boréales animé par une guide. 
A écouter les locaux, tous les jours, nous avons « le meilleur temps » ou « un temps exceptionnel » pour les aurores boréales. La vérité, c’est que ce soir il y avait des nuages et que bien évidemment nous ne pouvions rien voir. Nous avons tout de même attendu avec l’espoir que le ciel redeviendrait clair mais nous n’avons pas eu cette chance !
On est donc tous rentrés à l’hôtel, déçus et persuadés que nous n’en verrions jamais…

mardi 3 janvier 2012

Départ vers Abisko !


A 90km au Nord de Kiruna se trouve Abisko. Il y a deux villes : Abisko Östra composée de quelques maisons et d’une superette et Abisko Turistation composée d’un hôtel. On est vraiment dans le grand Nord ! A part l’hôtel, il n’y a rien d’autre que le parc National et les pistes de sports d’hiver.
Vue du train


La nuit polaire, Vue de l’hôtel et le village de Abisko Turistation
A la surprise générale, l’hébergement réservé n’est pas un hôtel mais bien l’une des nombreuses Vandrarhem suédoises. Nous sommes dans des chambres spartiates et partageons toilettes, douches et cuisine avec tout le monde ! De toute façon, comme expliqué plus haut, nous n’avions pas vraiment le choix puisqu’il n’existe qu’un seul hôtel.
Une fois installés, la première mission consistait donc à rejoindre Abisko Östra qui est à 2km pour y faire des courses afin de manger. L’entreprise nous avait été annoncée comme facile : « vous verrez, vous ne pourrez pas le manquer ! ».  Sous la direction de Guillaume nous nous sommes donc lancés.
Première tentative : après 300 mètres, nous sommes arrivés dans ce qui semblait être une propriété privée. Demi-tour, passage par l’accueil, récupération de conseils et seconde tentative.
Nous allons un peu plus loin et finissons par tomber sur un panneau nous indiquant une soit-disant piste balisée. Nous nous sommes donc lancés, lampes torches à la main (inutile de vous repréciser qu’il faisait nuit…). Au départ, nous étions sceptiques mais encore plutôt prêts à nous laisser guider malgré l’étrangeté de la « piste ». Après quelques « pièges » (branches d’arbres, petits ponts), nous sommes arrivés au milieu d’une grande étendue sans arbres. Nous avons eu quelques secondes d’hésitation en pensant que c’était un lac mais nous avons été sauvés par un jeune homme de grande sagesse nous faisant remarquer : « vous avez déjà vu de l’herbe pousser sur un lac ??? ». En effet, quelques brins dépassaient de l’épaisse couche de neige… Rassurés nous avons continué.
Après environ 1km et certains d’entre nous s’enfonçant jusqu’au dessus des genoux, nous avons décidé à l’unanimité (ou presque) qu’il serait plus prudent de faire demi-tour car cela ne ressemblait en rien à une piste balisée. Sur le retour, nous nous sommes fait la réflexion qu’il faudrait revenir pour observer le ciel car nous avons découvert le spot idéal.
La troisième tentative a été débattue. Pendant 30 secondes, nous avons envisagé de longer la route… une nationale à 90, non éclairée, sans trottoirs. Notre espérance de vie s’étant réduite à environ 5 minutes, nous avons préféré demander notre chemin à une suédoise. La très gentille petite dame nous a indiqué le chemin que nous cherchions et nous avons enfin pu nous diriger vers Abisko Östra.
La superette avait un rayon de bonbon assez impressionnant. Guillaume, Hubert et Bénédicte en ont pris l’équivalent de 5kg !
Après la balade du retour, Guillaume s’est lancé dans la confection d’un repas digne d’un 4 étoiles : tacos ! Nous avons occupé la soirée avec une partie de jungle speed endiablée. Bilan : un ongle retourné ! Après une rapide balade pour tenter d’apercevoir une aurore boréale (impossible vu que le ciel était couvert !) nous sommes rentrés nous coucher.