jeudi 29 septembre 2011

Le koala part en voyage...

Le koala part avec Margaux, Guillaume, Eemeli et Maria en voyage à Gotland pour 3 jours.

Il reviendra dimanche soir, sûrement très fatigué après toutes les balades qui sont prévues.
Il vous promet de mettre des photos du séjour très rapidement et... une nouvelle question à bonbon !

A dimanche !

Mon petit papa suédois

Quand vous vous promenez dans les rues en Suède, il y a une chose qui vous choque (je parle pour les filles en tout cas !) :
Il y a ENORMEMENT de papas avec des poussettes, des bébés dans les bras, les biberons dans l'autre.
Je sens venir le tollé du côté des mecs...
Je tiens à préciser qu'ils sont sans leur compagne et que ce n'est pas spécifique au dimanche. Tous les jours, dans les heures normales de travail, on croise des pères entièrement dédiés à leurs bébés.

Des OVNIs me direz vous ? Pas du tout, des heureux papas suédois !

En effet, ceux-ci sont particulièrement gâtés par le gouvernement qui leur permet de s'occuper de leurs petites têtes blondes bien plus longtemps que les autres papas européens.

Petit rappel de la législation suédoise :
– Les parents ont droit à des congés rémunérés pour un total de 480 jours par enfant (80% de leur rémunération pendant 390 jours).
– Soixante jours sont réservés au père et soixante à la mère. Le reste peut être réparti librement.
– Dix jours de congés rémunérés au moment de la naissance de l’enfant.
–  Le congé est utilisable jusqu'au 8 ans de l'enfant



Le gouvernement suédois fait tout pour mettre en avant l'importance du rôle du père dans l'éducation d'un enfant.
On peut citer de nombreux efforts faits par le gouvernement :
- la caisse d'assurance maladie envoie tous les ans un décompte du nombre de jours de congés restant au père
- des brochures intitulées "10 bonnes raisons pour les pères d'être en congé parental" sont diffusées ainsi que des publicités à la télé.
- un programme de formation parentale, rémunéré est proposé aux parents (presque 100% de participation au 1er enfant)


Une étude réalisée à Uppsala en 2002 auprès de 145 couples, a révélé que 2/3 des pères avaient pris tout ou une partie de leur congé parental.
Selon les statistiques nationales, les pères prennent environ 20% des jours 480 jours du congé parental.

Alors, à quand des lois qui favoriseront autant les papas en France ???

mardi 27 septembre 2011

Petite parenthèse sportive/sucrée

On est peut être un peu loin mais ça ne nous empêche pas de suivre la coupe du monde de Rugby !
Grâce au génie / au talent de Guillaume, on a la possibilité de voir les matches en direct sur Internet donc le samedi et le dimanche matin c'est rugby au lit !
Malgré la fessée déculottée qu'on s'est prise de la part des Néo-zélandais, on espère bien pouvoir suivre l'équipe de France loin dans la compétition.

Pour les gourmands, vous pourrez toujours vous consoler avec les gourmandises de Hugo et Victor :
Ce sont des macarons en forme de ballons de rugby. Les clairs sont à la vanille et les foncés au chocolat. Ils reposent sur ce qui ressemble à de minis fondants... Ils ont été lancés le 7 septembre pour seulement deux mois. J'aurais tellement aimé les goûter !

Et sinon, vous aussi vous suivez les matches ? Des pronostics (Talebiens) ?

lundi 26 septembre 2011

Une balade à vélo

Uppsala est le paradis des cyclistes. Si on veut faire une balade à vélo c'est vraiment l'idéal !
Donc comme en ce moment on est un peu pris et qu'on a pas beaucoup de temps pour nous, on a décidé de s'accorder 1h de pause pour retourner du côté de Gamla Uppsala et traverser la forêt. Nous avons suivi (sans le savoir) une partie du chemin de randonnée nommé le sentier de Saint Eric. Il rejoint l'église de Gamla Uppsala et la Cathédrale d'Uppsala. Ce sentier est composé d'une moitié dans les bois et d'une autre dans la ville. Nous avons fait la moitié dans les bois qui est très bien balisée. On y trouve même des lieux spécialement aménagés pour la méditation (pour ceux qui veulent!).

Pour vous donner une idée de notre petite balade :

Réalisé grâce à CalculItinéraire.fr

Le marché de l'occasion

Les suédois sont écolos, on vous l'a déjà dit. L'une des meilleures façons de moins consommer, c'est de recycler ! Et l'une des méthodes de recyclage la plus efficace c'est de revendre ces objets plutôt que de les jeter..
Ça tombe bien parce qu'en tant qu'étudiants fauchés ça permet de faire de bonnes affaires !

Les petites annonces
 A chaque début de semestre, des petites annonces fleurissent sur le tableau de l'université pour des livres et dans les halls d'immeubles pour des vélos ou du petit mobilier. Les prix sont en général très intéressant (environ 50% du prix de base). Par contre, il faut être TRES rapide si on veut espérer avoir quelque chose.
Les particuliers sont un bon moyen de faire de bonnes affaires et il est souvent possible de négocier.

Les magasins temporaires
C'est quelque chose qui n'existe que pour les vélos à ma connaissance. J'ai acheté mon vélo à un vieux monsieur qui avait un "magasin" ouvert dans sa cave pour 10 jours (du 20 au 30 août quand tout le monde arrive). Ca peut être un bon plan si on considère que les prix sont environ 30% moins chers que dans les magasins du centre ville. Après, ce ne sont que des vélos récupérés et retapés donc si vous cherchez un vélo en super état... mieux vaut aller voir ailleurs !


Le magasin de seconde main
Un vélo, des livres, des vêtements pour tous les jours mais aussi une robe de bal, de la vaisselle... On trouve quasiment de tout. Et contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce ne sont pas les affaires de la mémé morte la semaine dernière qu'on trouve. En Suède, la chaîne de magasin Myrorna a développé un réseau de  magasin de seconde main national. On trouve des magasins de la chaine dans toutes les grandes et "moyennes" villes. Il y en a 2 à Uppsala.
Les prix sont plutôt intéressant : 10€ pour une veste d'homme, entre 5 et 30€ pour des vêtements de femmes, 15€ pour une jean de marque, 50€ pour une queue de pie, 60€ pour une robe de bal... Si on compare avec les prix du neuf, c'est très intéressant ! Sachant que la plupart de ces affaires ont été achetées par des étudiants internationaux qui les ont abandonnées pour rentrer chez eux, l'état des vêtements est souvent très bon !
Ici, il est considéré comme normal d'aller acheter ses vêtements dans ce magasin. Beaucoup d'étudiants suédois en manque d'argent et à la recherche de fringues originales vont fouiller dans les stocks disponibles.


Il est étonnant qu'avec le contexte actuel ce marché ne se développe pas plus en France. Parce qu'il faut avouer qu'Ebay c'est bien si on a un gros (ou bel) objet à acheter mais pour un bouquin ou une paire de gants, il y a souvent des frais d'envois plus élevés que le prix !

Hur mår du ?

traduction : Comment vas-tu ?

Bon, comme ça fait quelque temps qu'on a pas donné de nos nouvelles, je me lance :

Pour ceux qui s'inquiètent, on vous rassure, il fait encore beau (soleil, pas de pluie, température moyenne : 15 degrés). La preuve, ce matin on a encore pris notre brunch dans le jardin ! Par contre, on se fait un peu surprendre  le soir parce que la température redescend très rapidement. On a été un peu malades mais rien de grave !
Il fait encore jour assez longtemps : entre 6h30 et 18h30. Selon les locaux, on devrait commencer à souffrir du temps fin octobre. Ca nous laisse encore un mois !

Nos cours se passent pas trop mal même si on aurait beaucoup de choses à redire concernant les méthodes d'apprentissage suédoises. Ils sont fans de recherche académique et on doit se farcir lire des centaines de pages d'articles universitaires pourris très intéressants. Comme on nous avait prévenus, ça nous prend beaucoup de temps (pour 2h de séminaire par semaine, il faut compter 4 jours de travail).

Mes cours de suédois avancent bien... Je sais à la fois dire plein de choses et rien du tout ! (Je sais dire radiateur mais je ne connais pas les couleurs !)

Guillaume pratique l'aïkido jusqu'à 6 fois par semaine. Manifestement il apprend plein de choses et il espère pouvoir tenter le passage d'un grade avant de revenir en France. Il a aussi l'opportunité de travailler un peu son piano à la Nation ou chez notre ami finlandais Eemeli.

On a plein de projets et notamment la visite de l'île de Gotland. On part vendredi à la découverte de ce bijoux de nature. 3 jours de balades dans des espaces naturels protégés en compagnie de 2 finlandais... on ne manquera pas de vous raconter nos aventures et de poster les photos. Pour l'instant on fait la danse du soleil tous les soirs pour que les dieux nous laissent le beau temps jusque là !
On a plein d'autres projets dans les soutes : le lac Mälaren, Stockholm, l'île de Gräsö et pourquoi pas l'ile d'Åland ou bien Riga et Tallinn... On a beaucoup de travail scolaire pour le moment donc c'est un peu difficile mais une fois la période de rodage terminée on espère pouvoir en profiter !


vendredi 23 septembre 2011

Mais ils sont fous ses suédois !

Si vous vous promenez dans les rues d´une ville suédoise, vous serez rapidement surpris par la diversité vestimentaire qui compose la population suédoise. En effet, ils sont vraiment HYPER excentriques. Ce qui fait la différence avec les français c'est qu'ils ne font pas les choses à moitié. Le look est en général beaucoup plus travaillé. Il y a peu de personnes "neutres". Chacun adopte un style qui lui est propre et s'investit à fond dedans.

Vous croiserez au hasard de vos balades :

- la maman punk de 30 ans avec des cheveux roses, le contenu d´une quincaillerie sur le visage et une BD complète sur les bras avec une petite tête blonde arborant fièrement son nouveau tee-shirt tête de mort dans sa poussette¨

- le sportif avec le polo de son équipe de foot, des basket dernière génération (oui, celle qui permettent de voler !). Il transporte son "matos" de cours dans son sac de sport et il montre ses biceps à la moindre occasion

- la pétasse (oui, oui elle est universelle) avec assez de fond de teint pour repeindre un mur entier, un décolleté ET une mini jupe (ou pas) ET des talons de 15cm ET des bijoux qui brillent ET des ongles refaits ET des cheveux oxydés... je ne vous fais pas la liste complète... elle est longue !

- le fan de sport à roulettes avec les cheveux longs, les ongles crades, LE baggy et LE tee shirt (vu qu´ils n´en portent qu´un je présume que c´est parce qu´ils n´en ont qu´un !)

- l´étudiant old school british avec : la casquette, la canne, le pull jacquart, le gilet en velours, le cartable en cuir et le pantalon trop d´oú dépassent de belles chaussettes


- le riche c´est celui qui porte ses lunettes de soleil dans la salle de cours (véridique!) qui fait en sorte que les étiquettes de ses vêtements dépassent pour que tu puisses reconnaitre la marque et qui a une montre plus grosse que son poignet.

- la fille bobo-folk-fleur des champs qui a acheté l'intégralité de sa garde robe à la coopérative équitable indo-africano-asiatique. Tous ses vêtements sont en coton équitable et imprimés de motifs rappelant les arts primaires, elle n'a pas les bras assez long pour y mettre tous les bracelets qu'elle voudrait et elle porte un sac avec des inscriptions altermondialistes

- le gothique est aussi un grand classique. Il a le même fournisseur que la maman punk en ce qui concerne les clous et autres objets de ferrailles et ils s'échangent les adresses de bons tatoueurs. Par contre, côté style, c'est beaucoup moins coloré comme vous pouvez vous en douter. A noter, bien qu'il soit de sexe masculin (enfin, c'est ce qu'on croit deviner) le gothique ne sort pas sans son maquillage !


Bref, vous l'aurez compris, les rues sont pleines de gens très libérés "vestimentairement".

mercredi 21 septembre 2011

Le systembolaget

Quand vous demandez à un exchange student quelque chose de caractéristique concernant la Suède, 90% du temps il vous parlera du Systembolaget. C'est la première chose dont on nous a parlé en arrivant. Même si on est loin d'être accros (on y est allés que 2 fois depuis notre arrivée) c'est vrai que ça fait partie de la vie estudiantine suédoise et que ça mérite bien un petit article :

Depuis 160 ans, le gouvernement a le monopole de la vente d'alcool au travers de la chaîne de magasin :


L'alcool a toujours été un problème de santé publique en Suède (comme dans beaucoup de pays nordiques). Quand le monopole a été instauré, les suédois avaient la plus grosse consommation d'alcool en Europe. Aujourd'hui ils boivent 4 fois moins d'alcool qu'il y a 160 ans. (Quand on voit ce qu'ils boivent aujourd'hui, je n'ose pas imaginer ce que c'était !).

Pour vous donner une idée de leur consommation d'alcool, jetez un oeil sur le chiffre d'affaire du Systembolaget : 2,7 milliards d'euros (oui oui 2,700,000,000 €).

Pour pouvoir boire de l'alcool en Suède, il faut avoir 18 ans et pour l'acheter : 20 ans. 

Alors, concrètement comment ca marche : 
On ne trouve en vente libre que les boissons alcoolisées de moins de 3,5 degrés. Toutes les autres boissons alcoolisées ne sont vendues qu'au Systembolaget.
Les horaires d'ouverture sont très limités : du lundi au vendredi de 10h à 18h et le samedi de 10h à 13h. C'est l'un des moyens trouvé pour limiter la consommation du week-end. En effet, si vous voulez boire le week-end, il faut planifier (ce qui limite en général les quantités).
Il fait savoir que 60% des ventes se font le vendredi et le samedi.



Comme vous l'aurez compris, en Suède, l'alcool est cher :
Environ 75 sek pour un demi de bière dans un bar ... mais 25 sek dans une nation.
Quoi ? L'alcool réservé aux étudiants est moins cher ? Et oui  ! On vous l'avait dit : Uppsala c'est la ville des étudiants ! Et comme les nations ne paient pas les taxes sur l'alcool et ne paient pas (ou peu) les étudiants qui y travaillent...l'alcool qui est sensé être très réglementé est même moins cher qu'en France !

Alors comme on dit ici : SKOLL !

Et comme il est inconcevable de boire en suède sans chanter des chansons à boire ... J'offre 500grammes de bonbons à celui qui arrivera à chanter la plus célèbre "schnaps song" suédoise : Helan Går !
Si j'ai bien compris les paroles, cela signifie à peu près : un coup de plus , lalalalalala, un coup de plus, lalalalala, celui qui ne boit pas un coup de plus n'en aura même pas la moitié ! Un coup de pluuuuuus, lalalala "

dimanche 18 septembre 2011

Smörgåstårta

Aujourd'hui c'est dimanche et dimanche c'est ... BRUNCH !!!
On est accros, il faut avouer. A ce stade là, même la désintox est inefficace !

Ce matin, on avait décidé de profiter du jardin de GH Nation ; pour la dernière fois certainement.
Leur brunch a la réputation d'être le meilleur d'Uppsala. Pour 60 couronnes, on mange autant qu'on le souhaite à leur buffet.

Alors que j'avais enfin décidé d'arrêter, ils ont amené un Smörgåstårta. En voyant ça, Guillaume m'a dit : "eh ! ils ont rajouté un gâteau dégueulasse ! Un gâteau à la crevette ! Tu veux goûter ?". J'ai vu tous les suédois se ruer dessus. Celui qui mangeait avec nous (et qui était déjà entrain de se servir 2 parts) m'a vivement conseillé de goûter.

Comme vous pouvez le voir, ça a vraiment la tête d'un gâteau à la crevette. En réalité, son nom signifie : gâteau de sandwich.C'est un gâteau qui est très populaire et servi principalement les jours de fête. Le principe est d'empiler des tranches de pain que l'on garni de beaucoup de crème et d'à peu près tout ce qu'on veut (saumon, oeufs, concombre, pomme de terre, pâté de foie...).

Evidemment, j'ai trouvé ça délicieux ! 

Pour ceux qui se demandent, c'est très différent de nos pains surprise. En effet, on ne détache pas de petits sandwichs de l'ensemble. C'est vraiment servi comme une part de gâteau et il faut tout manger ensemble. Toute la crème qu'ils mettent rend l'ensemble très bon et pas sec du tout.

Il existe autant de recettes que de familles suédoises mais en voilà une typique :


Temps de préparation: Environ 60 minutes | Temps de réfrigération: Environ 2 heures 

Ingrédients: 

2 gros pains, 1 / 2 tasse tarama, 3-4 CS d'aneth haché,
3 œufs durs hachés, 1 tasse de fromage frais, 1 / 2 tasse de jambon fumé haché, 3 / 4 tasse de pâté de foie, 4 CS de cornichons hachés, 1 tasse de mayonnaise, 1 tasse de crème fleurette.

A placer sur le dessus en garniture : 1 citron en tranches, Crevettes, Aneth, Tomates, Concombre, Fromage, Jambon, Saumon,

Préparation : 

Mélange n°1: 3 à 4 CS d'aneth haché, les œufs durs hachés et le tarama. 

Mélange n°2: Le fromage frais, le jambon fumé haché 

Mélange n°3: Le pâté de foie, les cornichons hachés.

Préparer chaque mélange séparément et réserver dans un bol.

Couper le pain en 1 / 2 tranches et enlever la croûte (important !). 
Il faut de quoi faire 4 étages de pain.
Faire un étage de pain et étaler le mélange 3, un étage de pain, le mélange 2, un étage de pain, le mélange 1 et un dernier étage de pain.
Couvrir le gâteau avec une feuille de papier cuisson et presser un peu. 
Mettez au réfrigérateur pendant une ou deux heures, mais de préférence la veille. 

Sortir le gâteau et étaler une fine couche de mayonnaise et crème fleurette mélangées. 
Décorez-le avec les éléments suivants: des tranches de citron, les crevettes, l'aneth, tomates, concombre, fromage, jambon ou de saumon. Le but c’est de faire quelque chose de beau !


Et pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux, voilà un viking qui réalise cette recette :

Faire des études en Suède

Qu'en est-il des études en Suède ? Pour résumer, le système scolaire global ressemble à ça :

Maintenant, parlons plus spécifiquement des études supérieures / universitaires.
En France, nous sommes surtout confrontés à des études plutôt... conventionnées. J'entends par là que la majorité des étudiants sortent du lycée, choisissent une branche et font 2 à 8 ans dedans. Il est plutôt "rare" de changer d'orientation en cours de route (du moins après la première année).  Et quand bien même certains le font, ils sont vus comme ayant "perdu" certaines années de leur vie.

Ici,  le système est différent. Les cours marchent de façon semestrielle, voire semi-semestrielle pour certains cours. Les cours se choisissent en dehors de tout cursus. Il est possible, par exemple, de prendre un cours de mécanique quantique pour 15 crédits ECTS (European Credit Transfer System) et un cours de danse du ventre pour 15 autres crédits ECTS. Bref, l'orientation de chacun dépend du parcours qu'il se construira.

Il en résulte que les Suédois étudient très longtemps. Par exemple, avec moi, j'ai des étudiants de 25 ans en dernière année de Bachelor (équivalent de la 3ème année après le BAC). Certains ont changé de voie en cours de route, d'autres se sont arrêtés pour travailler, voire même pour avoir des enfants. Et il est parfaitement possible de travailler plusieurs années puis de reprendre ses études comme si de rien n'était.

Mais les études... ça coûte de l'argent. Comment font-ils pour payer tout ça ? Premièrement, le système scolaire supérieur suédois est entièrement gratuit (i.e. subventionné par l'Etat). Ensuite, chaque étudiant suédois reçoit, par mois, 6 000 couronnes de l'Etat (soit 540 €) pour vivre. Sur ces 6 000, 1/6ème est offert (les matheux, c'est le moment de montrer que vous savez compter). Il s'agit d'argent de poche en quelque sorte. Les 5 000 autres feront l'objet d'un remboursement de 500 couronnes (soit 45 €) chaque mois que l'étudiant travaillera. Et ce, jusqu'à ce que la somme prêtée soit totalement remboursée.

Ce système permet aux étudiants d'approfondir ce qu'ils aiment, de s'arrêter et de reprendre les études lorsqu'ils le veulent ... Et puis, finalement, prendre le temps d'étudier d'autres disciplines n'est-ce-pas s'ouvrir l'esprit ?

samedi 17 septembre 2011

A quoi ressemble la monnaie suédoise

La monnaie en vigueur en Suède depuis 1873 est la couronne suédoise.
En effet, lors d'un référendum en 2003, environ 53% des suédois étaient contre l'euro. Théoriquement, le traité de Maastricht les oblige à adopter la monnaie commune mais ce n'est pour l'instant pas à l'ordre du jour.

Mais alors, à quoi ressemblent les billets suédois ?




Sur le billet de 20 couronnes, on peut retrouver Selma Lagerlöf et une illustration de son oeuvre majeure : Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède. C'est la première femme a avoir été élue à l'académie suédoise.


Sur le billet de 50 couronnes est  imprimé le portrait d'une cantatrice suédoise appelée Jenny Lind. Elle a été particulièrement célèbre en Europe au début de sa carrière (elle a même chanté devant la reine d'Angleterre). Elle a aussi effectué une grande tournée au USA. Elle était surnommée le rossignol suédois.


Nous vous avons déjà parlé du billet de 100 couronnes... Qui s'en rappelle ? C'est Carl Von Linné le célèbre naturaliste suédois qu'on retrouve dessus.


Le billet de 500 couronnes met à l'honneur deux personnages : Carl XI (devant) et Christopher Polhem (derrière). Le premier a été roi de Suède au XVIIème siècle et a entrepris de grandes réformes financières et administratives. Le second est un industriel suédois qui a beaucoup contribué au développement minier de certaines régions. Aujourd'hui un prix à son nom récompense les plus belles contributions à l'industrie en Suède.


Et enfin, le billet de 1000 couronnes (que nous n'avons toujours pas vu en vrai !). On y retrouve le roi préféré des suédois : Gustav Vasa ! C'est lui qui a imposé le luthéranisme aux suédois. En suède, à chaque fois qu'on visite quelque chose, on nous parle de lui !

jeudi 15 septembre 2011

Tu me ressers un peu de renne stp ?

Si vous passez devant un restaurant et que vous voyez inscrit au menu du « Bidos », vous devriez gouter… il s’agit de ragoût de renne. Oui, oui du renne. Le gentil animal qui aide le père Noël à amener vos cadeaux se mange ! C’est même une spécialité des pays nordiques (Suède et Finlande principalement).

En Suède, les rennes sont élevés par les Sames. En effet, depuis une loi de 1971, ils sont les seuls à avoir le droit de posséder un élevage et doivent s’organiser sous forme de communautés d’éleveurs.


Aujourd’hui, sur les 17 000 Sâmes habitants en Suède, 3 000 dépendent directement de «l’industrie du renne ». Sur les 750 000 rennes présents en Laponie, environ 300 000 vivent en Suède. Les zones d’élevage comprennent environ 35% du territoire suédois.
On comprend donc aisément que le renne occupe une place importante dans la vie économique de certaines villes du Nord du pays.
Il existe deux méthodes d’élevage du renne pratiquées en Suède : l’élevage semi-liberté pratiqué sur de vastes étendues de forêts et la transhumance pratiquée par les sames habitants dans les montagnes. Aujourd’hui, les éleveurs utilisent des moyens modernes tels que les motos neiges ou les hélicoptères. Les troupeaux comptent souvent plus de mille bêtes. L’élevage des rennes est divisé en 8 saisons correspondant aux changements climatiques ainsi qu’au rythme de la reproduction des rennes.
L’élevage des rennes par les sames est une pratique très ancienne. La première mention d’un « peuple de chasseurs du Grand Nord ayant domestiqué des rennes » a été faite par un historien romain aux alentours de l’an 100. Cette pratique a toujours été considérée comme la richesse des sames comme le prouve les écrits d’un seigneur norvégien, Ottar, datant de l’an 500. De plus, dans la langue same, des centaines de mots permettent de désigner un renne selon sa fourrure, son âge, son sexe et la forme de ses bois.

Mais revenons-en à la nourriture …


Le plat traditionnel des Sames est le souvas : des lamelles de renne fumé cuites dans une immense poêle avec du beurre sur une joyeuse flambée de bouleau. Pas très appétissant… mais il existe plein de façons de préparer le renne.
On pourrait transposer le dicton français « tout est bon dans le cochon » en « tout est bon dans le renne ». En effet, tout est utilisé et on peut trouver de la charcuterie : jambon fumé, saucisses et pâtés de renne mais aussi quelques spécialités telles du ragoût, du cœur de renne fumé ou du cuisseau rôti. Le renne est une viande très chère (entre 1000 à 1800kr au kilo pour les meilleurs morceaux soit 100 à 180 €).
La manière la plus courante dont le renne est servi est sous forme de boulette ou de steak accompagné de purée et de confiture d’airelles.

On vous promet de poster une photo de notre premier plat de renne.
Et vous, vous auriez envie d'essayer ?

mardi 13 septembre 2011

Un reportage particulièrement intéressant

Envie d'en savoir plus sur le modèle suédois ??


Un reportage fait par France 2 en septembre 2010.



Le reportage est plutôt bien fait. On apprend pas mal de choses. Il dure 1h40.
Je vous entends déjà dire "Mais elle ne se rend pas compte... on a pas 1h40 comme ça devant nous !"

Alors parce que je suis gentille, je l'ai regardé pour vous et j'ai séparé les différents reportages :

Jusqu'à 23mn : l'état suédois et les dépenses des fonctionnaires.
Les journalistes ont suivi une fonctionnaire (la ministre des affaires étrangères) pour décrypter leur train de vie.
On y voit que l'état est très strict en ce qui concerne leur dépenses.

De 23mn à 50mn : Une longueur d'avance
Les journalistes décryptent le modèle suédois en ce qui concerne la parité au programme :
- les papas suédois et le congé paternité
- la parité au travail
- les relations amoureuses
- la parité politique

De 50mn à 1h19 : Le système de santé suédois
Il est l'un des meilleurs au monde et pourtant : les hôpitaux ferment à la chaîne et le nombre de lit est 2 fois moins important. Mais comment font-ils ?
Très intéressant !!! Je pense qu'il y a vraiment des leçons à en tirer

De 1h19 à la fin : La Suède, terre d'accueil des immigrés
Les frontières sont largement ouverte et la politique est celle de la main tendue. La Suède est très très généreuse envers ses immigrés. Comment favorise t'elle leur intégration et quel en est le résultat après quelques décennies d'immigration intensive ?

Dis donc, tu as un quart d'heure de retard !!! Et non !

Akademisk kvart ou quart d'heure académique !

Voici une drôle de tradition. On vous a déjà expliqué que les suédois ne rigolent pas avec la ponctualité. Si tu as 2 minutes de retard, tu es en retard un point c'est tout ! (Attendez 2 minutes par -25° et on en reparle OK ?) Je ne parle même pas de ces satanés étrangers qui ont toujours 10 minutes de retard !



Par contre, quand tu as cours à 9h, pas la peine de te presser, le cours commencera vers 9h15. C'est le quart d'heure académique. C'est une tradition qui date de la création de l'université au XVème siècle. A cette époque, les étudiants ne pouvaient pas savoir l'heure. Pas de montre, ni d'horloge. C'est la cathédrale qui donnait l'heure grâce au son des cloches. C'est uniquement à ce moment là que les étudiants partaient pour l'université. Le délai d'un quart d'heure était donc "normal".
Aujourd'hui, plus de difficulté "technique" pour connaitre l'heure mais la tradition est restée. Résultat, un cours qui dure 1h30 sera planifié 2h.

Par exemple : un cours annoncé de 9h-11h sera décomposé en :
- 9h-9h15 : akademisk kvart
- 9h15-10h : première partie de cours
- 10h-10h15 : fika
- 10h15-11h : deuxième partie de cours
Par contre... 1/4 d'heure, c'est 15 minutes, pas 17 !!! Le cours commencera à 9h15 et pas une minute plus tard !

lundi 12 septembre 2011

Food Night !!!

2 suédo-finlandaises, une américaine, un autrichien, un suédois, et une française sont chez un indien... Que font-ils ?
Ils cuisinent !!!
Hier soir s'est tenue la première Food Night dont je suis maintenant officiellement membre. Le but ? Cuisiner ensemble des plats gourmands et les déguster. C'est un groupe tout à fait informel composé par des amis qui aimaient cuisiner l'année dernière. Mon recrutement a eu lieu pendant une soirée dans une Nation par Immanuel, l'indien.

Le programme d'hier soir était le suivant : 
Chicken 65, Korma vegetables and rice
Falooda 

Je suis arrivée à 17h pour aider à la préparation. Nous étions 3 : Immanuel, Hanna et moi. L'inconvénient de la cuisine indienne c'est qu'on passe des heures à préparer les légumes. Il fallait découper en tout petits bouts l'ail, les oignons, le piment, le gingembre, les tomates, les noisettes, les noix de cajous...
Bref, un peu long mais ensuite on a commencé la préparation des légumes.
Un truc à savoir c'est que les "vrais" indiens n'ont pas peur de cuisiner gras. Il a vidé 1/4 de bouteille d'huile pour les légumes et même chose pour le poulet. Un massacre pareil...j'ai préféré fermer les yeux.

A la fin de la cuisson, ca donnait quelque chose comme ça :
Pour faire simple, voici la recette :
Mettre "beaucoup" d'huile.
Mettre 2 CS de graines de moutarde une fois que l'huile est bien chaude. Ajouter un oignon découpé en dé, le faire blondir. Ajouter de la pâte d'ail/gingembre ou une pousse de gingembre et 3 gousses d'ail coupés finement. C'est le tour des 5 piments verts (coupés vraiment tous petits). Les épices : 2 CS de chilli, 2 CS de curcuma, et 3 CS de Garam Masala. Il ne faut pas hésiter à forcer un peu sur les épices. Ajouter les légumes (1kg) et de l'eau jusqu'à ce qu'ils soient couverts. Attendre 1/4 d'h et ajouter un verre de lait de coco et 2 tomates. Juste avant de servir, parsemer de coriandre.
C'est super bon et croyez moi avec ces doses d'épices c'est juste ce qu'il faut.

Ensuite, nous avons préparé le poulet. C'est beaucoup plus simple : Mélanger 1kg de poulet avec 2 sachets d'épices spéciales "Chicken 65" 2 CS de vinaigre et 2 verres de yaourt. Ca doit mariner pendant 1 heure minimum et avoir cette belle couleur orange que vous voyez sur la photo à gauche. A ce moment là ça n'a pas l'air très appétissant mais croyez moi ça sent déjà délicieusement bon !




Au moment de la cuisson, mettre "beaucoup" d'huile et faire frire de poulet jusqu'à ce qu'il prenne une belle couleur rouge, à l'extérieur ET à l'intérieur ! Eponger un peu sur du sopalin et c'est prêt !





Pour ceux qui se demandent pourquoi ce plat s'appelle Chicken 65, j'ai aussi eu un cours là dessus. Il existe 3 théories bidons :
- Le poulet qui est utilisé doit avoir 65 mois (il serait beaucoup trop vieux)
- Il faut 65 épices (il y en a peut être 10 ou 15 mais pas plus)
- Il a été inventé en 1965 (pas de commentaire)
Selon Immanuel, la vraie théorie serait la suivante. Etant donné que la plupart des Indiens qui partent faire leur service militaire voyagent dans des régions qui ne sont pas la leur, ils ne parlent pas le dialecte local. Le chicken 65 est un plat du Sud de l'Inde. Quand les jeunes militaires arrivaient, étant donné qu'ils ne pouvaient lire le menu, il y avait des numéros devant chaque plat et une rumeur a circulé disant que le meilleur plat était le "Chicken 65". C'est un des militaires qui auraient récupéré la recette et l'aurait diffusé dans d'autres régions.

J'ai aussi appris un technique hors pair pour faire du riz. Mettre une dose de riz pour une dose d'eau dans un plat avec un peu de sel et... 15 minutes au micro-onde. C'est prêt ! Je lui ai demandé si c'était un technique indienne et il m'a répondu "technique de mec" !

Le dessert était du Falooda à la banane. Cela ressemble un peu à du lassi mais c'est plus liquide et plus sucré. Pour en préparer, rien de plus simple (par personne) : 1/2 banane, 1/2 verre de lait, 2 pincées de cardamome, 1 CS de sucre. Tout mixer et ajouter des noisettes et des noix de cajous pilées.

dimanche 11 septembre 2011

Le jardin de Linné - Petit clin d'oeil aux jardiniers !

L'un des suédois les plus connus est : Carl Von Linné.
C'est le monsieur qui est sur les billets de 100 couronnes !
C'était aussi un grand naturaliste. Il était spécialiste de la botanique et de la zoologie. Il a inventé la nomenclature binominale (règle définissant le nom devant être donné à une nouvelle espèce animale, végétale ou minérale).
Il a été étudiant en médecine à Uppsala à partir de 1728. A 24 ans, il élabore son système de classification des plantes qui utilise les organes sexuels. Dans les années 1730, il visite la Suède (laponie, dalécarlie) mais aussi l'Europe pour ramener de nombreux specimens destinés à alimenter ses écrits.
De retour en Suède, après avoir exercé brièvement sa profession de médecin, il obtient rapidement la chaire de médecine à Uppsala puis celle de botanique. Il conservera ce poste jusqu'à sa mort.
Il va être une source d'inspiration pour ses élèves qu'il enverra en voyage aux quatre coins du monde pour lui ramener de nouvelles espèces (la plupart ne reviendront jamais).
Son ouvrage de référence qui faisait 10 pages finira par être composé de plusieurs volumes !

Cet homme n'était pas dénué d'ego, bien au contraire. Il avait coutume de dire "Deus creavit, Linneus Disposuit" : Dieu a créé, Linné a organisé. C'est dire ! Il était très populaire et ses écrits s'arrachaient. Il était entouré d'une "cour" d'étudiants. Son œuvre avait donc pour but de répertorier et classifier toutes les espèces vivantes. 

Aujourd'hui, on peut profiter à Uppsala de son jardin avec l'Orangerie et sa maison transformée en Musée. Nous l'avons visité hier et comme vous pouvez voir c'est un endroit particulièrement agréable quand il fait beau. Les adeptes de jardinage pourront admirer les espèces les plus exotiques et se pâmer devant les fleurs magnifiques que produisent ces plantes.
Vue sur l'Orangerie

Le bassin

Son jardin avec la classification des plantes

Petit coup de gueule : On en parle pas assez souvent mais Linné a fait partis de ces scientifiques adeptes de "racialisme" c'est à dire de la justification scientifique du racisme. Il avait entrepris de classer les hommes comme il avait fait pour les animaux en définissant 5 catégories d'humains. Je cite : 

"Chaque "race" possédait certaines caractéristiques que Linné considérait comme endémiques pour les individus qui la représentaient. Les Indiens d'Amérique seraient colériques, rouge de peau, francs, enthousiastes et combatifs; les Africains flegmatiques, noir de peau, lents, détendus et négligents; les Asiatiques mélancoliques, jaune de peau, inflexibles, sévères et avaricieux; les Européens seraient quant à eux sanguins et pâles, musclés, rapides, astucieux et inventifs".
Je pense qu'il mériterait d'être un peu plus critiqué pour ce point de vue... Est-ce que le fait qu'il ait élaboré un système aussi ingénieux pour la classification de la faune et la flore justifie le fait qu'on passe complètement sous silence ses tendances discutables ?

Culture Night

Le 10 septembre, Uppsala célèbre la culture pendant toute une journée (et nuit).

La journée, les activités sont diverses et variées. On a pu voir différentes danses, écouter de la musique du monde et des concerts de rock, profiter d'un spectacle de magie, observer un mime...


Uppsala grouille de monde. Les petits et les grands sont de sortie.
Il y a plein de petites échoppes avec bonbons, chocolats et autres sucreries mais aussi des fast-foods du monde entier.
Et... les éternels vendeurs de babouches. On vous rassure, les cochonneries qu'ils vendent sont exactement les mêmes qu'en France !



Bref, nous nous sommes baladés toute l'après midi !

 Margaux a passé beaucoup de temps a fouiller dans les bacs des bouquinistes qui s'étaient installés sur les bords de la rivière. Pour 3 fois rien, elle est repartie avec un dico français-suédois et un livre pour enfant afin de travailler sa maîtrise de la langue. Objectif, le finir avant la fin du semestre.




Le programme de la soirée était de retrouver notre groupe d'amis. Pour commencer, nous nous sommes dirigés vers l'Orangerie pour assister à un spectacle de danse du ventre. Inutile de vous préciser que les garçons étaient fascinés par ces "ventres mouvants".

Une courte pause sandwich et nous nous sommes dirigés vers un spectacle de tournoi médiéval et "torch performance". Cela semblait être plutôt pas mal mais nous étions assez mal placés et nous n'avons malheureusement pas pu voir grand chose.
C'est pour cela que nous avons décidé de nous déplacer vers le jardin botanique où se jouait un spectacle pyrotechnique. Ce qui n'était pas précisé c'est que le spectacle avait 3/4 d'heure de retard et qu'en réalité il s'agissait de le représentation d'une classe de lycée.
Pour vous résumer le show, un schtroumpf a peur du noir, il rencontre un prêtre bouddhiste, des bêtes sauvages chantent, le diable monte une armée et le schtroumpf se marie. Nous non plus on n'a pas très bien compris, alors on est partis !



Comme on est en Suède et qu'il commence a faire un peu froid quand la nuit tombe, nous nous sommes dirigés vers un café pour se réchauffer et manger un bout.Comme vous pouvez le voir, c'est un endroit très cosy, on a l'impression de prendre un café chez mémé !



 Bref, dès que nous avons été un peu réchauffés, nous nous sommes dirigés vers la Cathédrale pour assister au concert d'orgue qui était prévu.

La chorale de l'église donnait un représentation avant et nous avons pu en profiter. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il y avait du niveau ! Ensuite, l'organiste a fait son apparition. Nos pauvres oreilles ont été obligées de supporter du Jehan Alain et autres "modernités organiques". Bref, on est repartis assez déçus (Guillaume encore plus que les autres). Ce qui était le plus dommage c'est que les morceaux ne mettaient pas en valeur l'orgue magnifique de la Cathédrale.
 Si on devait faire un bilan de la journée, il serait positif sans hésiter. Par contre, avis à ceux qui veulent tester l'année prochaine : n'hésitez pas à changer si le spectacle ne vaut pas le coup ! Il y en a tellement qu'il serait dommage de manquer quelque chose !

vendredi 9 septembre 2011

Premier cours de suédois

Ca y est, j'ai eu mon premier cours de suédois ! Au programme : alphabet, prononciation, chiffres de 1 à 10, pays et langues ainsi que phrases de présentation. Tout ça en 1h et demi !
Le cours est composé uniquement d'étudiants étrangers en échange Erasmus comme moi : j'ai pu m'exercer avec un Grec, un Suisse et une Coréenne.



Ce premier cours m'a amené a réfléchir sur plusieurs points.
C'est bien connu, les Suédois sont "forts" en langue. Et pour preuve, même au Burger King le serveur est bilingue ! Tous les suédois sont assez à l'aise avec l'anglais pour travailler ou discuter dans cette langue. Mais alors, comment font-ils ? Pourquoi est-ce qu'on est aussi nuls en France pour l'apprentissage des langues étrangères ?

Des classes surpeuplées ?
Sans critiquer le corps enseignant français (ou si peu), avons nous réellement des classes surpeuplées en France ? C'est l'excuse qu'on entend le plus souvent et les suppressions de postes provoquent toujours le même débat. Avec des classes de 30 élèves, c'est ingérable, on ne peut pas délivrer un enseignement de "qualité".
Vous savez combien on est dans mon groupe ? 32 ! Et tous grands débutants !
A ce que j'en ai vu, cela ne pose aucun problème ! C'est parce que nous sommes des adultes me direz vous... Vraiment ? Donc en terminale quand on avait des cours par demi-groupe nous étions uniquement des enfants ? Personnellement, je ne pense pas que le nombre d'élèves soit handicapant étant donné que nous pratiquons en petits groupes.

Un manque d'utilisation des nouvelles technologies ?
C'est bien connu, pour apprendre une langue étrangère il faut absolument un laboratoire de langue avec toute la nouvelle technologie disponible. Casques et micros, logiciels de reconnaissance vocale... Tout ça pour que les élèves puissent pratiquer de manière interactive et améliorer leur prononciation.
Alors ? Le laboratoire de langue suédois ? 
Des tables, des chaises, des feuilles de papier mais aucun ordinateur en vue ! Nous n'allons pas utiliser de matériel informatique pour les cours, uniquement pour l'examen.
Mais comment allons nous faire alors ? Eh bien c'est simple, on se parle. J'ai répété au moins 20 fois les mêmes questions et réponses au cours de la leçon. La professeure nous lit la question et la réponse pour la prononciation, on répète après elle 2 fois et... c'est parti pour 1/4 d'h de pratique. Je vais m'entraîner avec 4/5 voisins. Et... ce n'est pas comme en France où on fait plaisir au prof et on fait le minimum sans faire d'effort. Non, non, non, j'ai demandé 8 fois à mon voisin grec comment il s'appelait, d'où il venait, où est-ce qu'il habitait et ce qu'il étudiait ! Et il a fait la même chose pour moi avant que je fasse la même chose avec le Suisse et la Coréenne ! Chacun se corrige, tout le monde y met du coeur. Résultat ça rentre !

Un système d'évaluation différent ?
Notre examen va se composer d'un examen écrit et d'un test de compréhension orale. Jusque là rien de bien différent du système français !
Par contre, la notation n'a rien à voir. Il faut savoir que les petits suédois n'ont pas de note les premières années de leur scolarité et ensuite, le système reste assez simple. Il y a 2 notes possible G : réussite, ou U : échec. (Eventuellement VG : réussite avec félicitations pour certains cours mais pas celui-ci.). Résultat, il n'y a que deux possibilités, soit on sait soit on ne sait pas. Peut-être que ça incite à travailler ?

Alors me direz vous, je vais revenir bilingue ? Eh bien, pas tout à fait, mais les objectifs du cours (qui dure 3,5 mois) sont :
- savoir se présenter
- savoir déchiffrer des textes simples
- savoir écrire des textes simples sur un sujet donné
- comprendre une conversation nous concernant
- connaitre le vocabulaire de la vie courante
- maitriser la grammaire suédoise
- démontrer une connaissance approfondie d'Uppsala et de la vie étudiante en Suède
Eh oui, tout ça !

Allez, comme on dit ici Hej då !

mercredi 7 septembre 2011

Accounting issues - Lectures

Il s'agit du premier cours de septembre à novembre. Il vaut bien un petit message (qui pourra être retransmis aux suivants qui iront étudier à Uppsala).

Pourquoi Lectures ?
Tout simplement parce que le cours se compose de deux parties :
  • Une partie d'amphis (les Lectures)
  • Une partie de "séminaires" (Seminars), l'équivalent de nos TDs français. 
Qu'est ce qu'une Lecture ?
Une Lecture est un cours magistral au cours duquel un professeur parle et les étudiants écoutent. C'est très peu interactif et il faut se concentrer parce que tout est en anglais. Et même si la compréhension en soi est relativement aisée, le cours porte sur des points techniques assez difficiles. Il est donc utile d'arriver en cours en ayant :
  • Un background minimum en ce qui concerne le langage technique en anglais
  • Lu, compris et assimilé les chapitres du bouquin correspondant au cours du jour


Mais de quoi parle ce cours ?
Ce cours, "Accounting Issues" (je ne vous ferai pas l'affront de traduire) porte essentiellement sur les IFRS. Dans la première partie du cours (les Lectures), il s'agit d'apprendre de quoi parlent les différentes règles des IFRS/IAS et comment les appliquer. La seconde partie du cours (les Seminars) consiste en des discussion autour de problématiques, mais cela fera l'objet d'un autre article.

Comment se fait l'évaluation ?
Elle se fait sous forme de SU (Study Units). Le maximum pouvant être obtenu est de 100 SU. Ces SU se répartissent ainsi :
  • 24 SU peuvent être récoltées lors des quizzes qui suivent chaque Lecture. Chaque quizz peut être tenté 3 fois, ce qui fait que la note maximale (4 SU/quizz) est obtenu relativement aisément.
  • 72 SU sont récupérées au travers des Seminars (9 SU / seminar). Pour chaque Seminar, il faut rendre un papier collectif et un papier individuel. Il faut savoir qu'un papier ne faisant que la synthèse des textes proposé ne recevra que 3 SU / 9. Ce qui ne donne pas la moyenne. Résultat, chaque papier doit soulever des questions pertinentes. 
  • 4 SU peuvent être récoltées en étant Seminar Leader. Cela consiste juste à animer une séance de TDs et à jouer le rôle de modérateur de la discussion. 
Il reste à préciser que la moyenne ne suffit pas à récupérer les crédits ECTS (15 pour ce cours). Les résultats se répartissent ainsi :
  • 0 - 60 SU : échec
  • 61 - 80 SU : Passe
  • 81 - 100 SU : Passe avec distinction
En somme, il y a quand même du travail, même si cela reste un semestre de "Break".

Quelques questions pratiques :
Voici un panel de questions qui viennent à l'esprit. N'hésitez pas à en poser d'autre en commentaires. 

Combien coûte le livre de référence : 495 SEK (54,95 €). Ce coût est relativement faible si on retient que ce livre pourra nous servir tout au long de la vie des IFRS. 

Est-il possible  de trouver des livres d'occasion ? Oui, mais il s'agit souvent d'édition précédentes. Et la réduction (environ 100 SEK de moins, soit 11 €) ne justifie pas de se priver de la dernière édition. 


Les IFRS sont-ils totalement différents de la comptabilité française ? Oui et non. Les mécaniques sont les mêmes, mais la présentation et certaines opérations sont totalement différentes. Disons que si vous êtes à l'aise dans la pratique (étendue) de la comptabilité française, le cours sera compréhensible. 


Est-ce un cours de master ? La réponse est plus compliquée. Le niveau affiché est celui d'un cours de 3ème année mais 90% des étudiants dans ce cours rédigent une thèse. Disons que le cours est ce que les étudiants en font. Je m'explique : un groupe de séminaire dans lequel le niveau sera bas ne verra pas de problématique technique importante soulevée. Et inversement pour un groupe dans lequel le niveau sera élevé. 


Je n'aime pas la comptabilité, ni les suédois, ni le froid.... je suis le schtroumpf  grognon. Que dois-je faire ? Réfléchir à la question suivante : doit-on dire "Tirebou-Schtroumpf" ou "Schtroumpf-bouchon" ?


Anecdote : le mot "schtroumpf" est considéré comme une faute par Google. Il est très amusant de voir que lorsque l'on fait clic-droit dessus, le traducteur propose Schumpeter à la place.... Tirez-en les conclusions que vous voudrez !!

Complément à l'écologie

Un autre aspect de l'écologie m'est apparu aujourd'hui, et il est digne d'un petit message. Il s'agit d'une preuve de plus, si besoin était, que l'écologie est vraiment présente chez chacun dans ce pays.

Lorsqu'une voiture s'arrête, elle s'arrête vraiment. Que ce soit au feu, ou bien pour laisser passer des piétons, la voiture s'arrête, complètement. Je veux dire par là que le moteur est coupé. Les voitures ici sont équipées du fameux système start/stop dont il est question dans cet article. L'idée est de consommer toujours moins. Comme vous pourrez le lire dans l'article, la consommation se réduit de 15% en moyenne pour le cycle urbain.

Alors oui, ce n'est pas énorme, mais c'est une preuve de plus que la préservation de l'environnement est présente dans toutes les consciences.

mardi 6 septembre 2011

Gamla Uppsala

Aujourd'hui il fait beau alors on a décidé d'aller se promener un peu dans le coin. Pour profiter des derniers rayons de soleil et de la chaleur de la fin de l'été nous avons choisi Gamla Uppsala (et aussi parce que ce n'est pas loin de la maison). Après une petite demi-heure de marche (environ 3,5km), nous arrivons sur le site. Gamla Uppsala signifie "la vieille Uppsala". Elle fut le coeur de la région avant que la ville n'ait été déplacée au XIIIème siècle à son endroit actuel.



On peut y découvrir une église du XIIème siècle, un musée sur les traditions scandinaves et sur les découvertes archéologiques faites sur le site. Mais ce qui attire autant de monde ce sont les 3 buttes funéraires.

Tout d'abord nous avons visité la petite église (qui fut tout de même la première cathédrale d'Uppsala).


Elle a été construite au XIIème siècle et était la résidence du premier archevêque de Suède. Elle date donc de l'époque où la Suède était chrétienne (les suédois sont luthériens aujourd'hui).






C'est parce qu'elle a été partiellement détruite par un incendie qu'une nouvelle cathédrale a été construite au niveau du port de commerce "östra Aros" qui deviendra la nouvelle Uppsala. Aujourd'hui, elle est encore utilisée pour des mariages ou des baptêmes.


Après cela nous sommes entrés dans le bâtiment que vous pouvez admirer sur votre gauche. Guillaume a cru que c'était les toilettes (ne me demandez pas pourquoi...). Et en fait c'était une salle de projection avec un petit film explicatif...en suédois. Bref, passons !
Une chose assez étonnante nous restera tout de même de cette visite : les petits écriteaux dans l'église mentionnant le fait que la visite était gratuite mais que l'église serait heureuse d'accepter 10 SEK (1,1€) si on prenait des brochures. En France, je ne suis pas sure qu'ils auraient eu beaucoup de succès mais ici, les gens donnent volontiers.

Nous avons ensuite entamé une visite au milieu des monts funéraires appelés Kungshögarna en suédois. Ces énormes buttes datent de l'âge de fer et les archéologues supposent que ce sont les Rois et Reines de la région qui y ont été enterrés. En 1874, quand les excavations ont eu lieu, ce fut la grande déception. Les rites funéraires voulant que les corps soient incinérés, seuls quelques bouts d'os et beaucoup de ... rien a été retrouvé. On ne saura donc jamais qui a été réellement enterré ici. Beaucoup de suppositions sont faites mais rien ne pourra jamais être prouvé !

Comme vous pouvez le voir sur les photos, le temps était magnifique, nous avons pu en profiter pour faire une belle balade autour des tertres funéraires. (Vous ne trouvez pas que ça ressemble au fond d'écran Windows ???)
Le lieu a l'air d'être un chemin de balade apprécié par les suédois. Hormis les monts funéraires, on peut marcher sur l'herbe, se poser pour lire, ramasser les pommes qui tombent de l'arbre ou venir faire son jogging. Et bien sûr, venir prendre un fika !

La réponse pour les bonbons...

Il y a eu deux réponses pour les bonbons.La première parlait de traditions Vikings et la seconde d'une histoire avec la Reine.

Je me demande pourquoi vous êtes allé chercher aussi loin. La réponse est pourtant simple. Quelle est la principale caractéristique à laquelle vous pensez quand je vous dit "Suède". ... Froid bien sûr. Alors attendre 15 minutes de plus par 5°C, c'est plutôt simple. Par contre faire la même chose par - 15°C, c'est une autre paire de manche.

Dès lors, comme dirait notre guide de la première journée : "If you are 5 minutes late, I'll hate you and if you are 10 minutes late, we aren't friends anymore".

Pour conclure : pas de gagnant sur ce coup là. A bientôt pour une nouvelle tentative.

Bientôt sur le blog, un petit article sur la vision assez déformée de l'heure d'un RDV en Suède...

lundi 5 septembre 2011

Des nouvelles du Koala

Après une pause thé-kannelbulle, on prend quelques instants pour vous donner des nouvelles de nous et de notre semaine.


Lundi dernier nous avons eu notre premier cours... et notre première frayeur. Le niveau semble très élevé. Notre classe est composée à 90% d'étudiants écrivant une thèse. C'est aussi la première fois que nous avons mangé chez Max, le fast-food suédois par excellence et le meilleur hamburger de la ville paraît-il.

Mardi nous sommes officiellement devenu membre de notre Nation : Gästrike-Hälsinge. Nous avons obtenu notre carte officielle qui nous permettra de profiter de tous ces avantages.
Ensuite, nous sommes allés chercher nos livres de cours et payer notre loyer (assez compliqué comme vous avez pu le lire).



Mercredi, jour studieux...à la Nation avec un fika. Mais si, c'est possible d'être sérieux et de travailler là bas. Guillaume a pu profiter de l'un des 3 pianos pour travailler ses partitions.

Jeudi, il s'agissait de tester le pub de la Nation "Nörrland". Celui-ci tient sa réputation en ce qui concerne les plats. Nous avons pu voir arriver un sandwich de trois étages particulièrement appétissant. Les consommations sont toujours aussi abordables, et la soirée ne nous reviendra pas à plus de 80 SEK (8,80 €).

Vendredi, matinée studieuse également en prévision de la soirée des internationaux qui se tient le soir même. Beaucoup de rencontres qui permettront de passer une soirée plutôt agréable malgré une musique "particulière". 

Samedi, shabbat... mais aussi courses. Nous testons de nouvelles spécialités (Hareng mariné ...). Nous recevons à l'appartement pour une petite soirée avec des amis, tous jaloux de notre 70 m² et du fait que personne n'a transformé notre cuisine en Bagdad après un bombardement américain. Nos talents culinaires ont été mis à rude épreuve (pizzas essentiellement.... mais faites maison quand même). La soirée est excellente et il est décidé à l'unanimité de participer au Brunch de GH Nation le lendemain.



Dimanche, brunch ! 60 SEK (6,6 €) pour se faire éclater le bide à volonté. Tous est servi à GH : du bacon aux légumes en passant par les oeufs et les pancakes (aussi gratin de pâtes, salades et on en passe...). Leurs quantités sont parfaitement calibrées et aucun manque (ou presque) ne survient. Le tout est accompagné de café ou jus de fruits. Bilan extrêmement positif, surtout en comptant le fait qu'il faisait 25°C et que nous pouvions profiter du jardin de la Nation.

vendredi 2 septembre 2011

Les vélos

Les vélos ont un rôle tellement central ici, à Uppsala (et plus généralement en Suède) qu'ils valent bien un petit article.
Pour vous donner une idée, voilà à quoi ressemble le bord de la rivière ...


Pourquoi un vélo ?
Cette question est triviale, mais nécessite quand même un petit développement.
Tout d'abord parce qu'une voiture c'est cher. Entre l'assurance, le pétrole, les réparations... Surtout qu'avec le froid, la batterie faiblit vite. Ensuite, parce que c'est écolo et que les Suédois sont des gens très amis de l'environnement. Vous me direz : "les transports en communs sont aussi écolos et peu coûteux". C'est vrai, mais ils restent représentatifs dans le budget d'un étudiant.
Exemple : ici un ticket de bus coûte 30 SEK (3,3 € pour ceux qui ont suivi ce blog depuis le début). Donc imaginez un aller-retour par jour : 60 SEK x 20 jours de cours = 1 200 SEK (132 €) / mois. Il reste l'abonnement : 300 SEK / mois (33 €).
Sauf qu'un vélo coûte... de 550 à 1 200 SEK (61 € à 132 €). Donc en gros, au-delà de 3 mois sur place, un vélo est rentable, sans compter qu'on peut également le revendre (nous verrons cela ultérieurement).


Acheter un vélo
Il est possible d'acheter un vélo neuf. Dans ce cas, il faut compter 1 000 SEK pour une promotion. Sinon comptez 1 100 à 1 500 SEK (121 € à 165 €) pour un vélo dans un magasin du centre-ville. Rajoutez à cela 100 SEK de cadenas et de lampes. Ces accessoires sont obligatoires pour les raisons suivantes :
  • Les lampes et les réflecteurs dans les roues sont obligatoires dès que la nuit tombe. Sinon, l'amende est de 800 SEK (88 €). Et elle doit être payée immédiatement lors du contrôle. Je vous laisse imaginer : vous partez à l'université le matin, dans la nuit (nous sommes en hiver, la nuit dure longtemps) et vous vous faites contrôler sans lumière. Paf ! 800 SEK d'amende. Le retour le soir... Idem (il faut bien rentrer) : 800 SEK. Bilan : 1 600 SEK (176 €) d'amende pour non port de la lumière. 
  • Le cadenas est obligatoire pour une autre raison. Les vélos ont tendance, vers 1h00 du matin, heure de fermeture des pubs, à s'échapper depuis le pub vers la gare pour ensuite terminer dans la rivière. Bref, vélo cadenassé, vélo sauvé. 
Donc globalement, un vélo neuf revient à 1 300 SEK à 1 500 SEK tout compris. C'est cher !
Sinon il reste les vélos d'occasion. Ceux-ci peuvent être achetés aux étudiants sur le départ (en jouant bien du timing on peut négocier farouchement les prix). Voire il peux être intéressant d'en racheter plusieurs, pour les revendre ensuite à d'autres étudiants moyennant une marge (mais cela n'est à conseiller qui si vous restez un an ou plus). Le vélo n'étant que moyennement liquide (sauf quand il termine dans la rivière où pour le coup il est liquidé illico-presto). Attention aux offres trop alléchantes (vélo tout équipé pour moins de 600 SEK), il s'agit souvent de vélo volé et repeints. On ne voudrait quand même pas cautionner ce genre de pratique !

Mais les vélos peuvent être rachetés également à des revendeurs semi-professionnels, qui travaillent dans leur cave et revendent de façon plus ou moins légale (TVA, etc...) des vélos.
Dans l'ensemble, comptez 800 à 1 100 SEK pour un vélo tout équipé (88 à 121 €) avec antivol et lampes.

Tout cela en n'oubliant pas que certains vendeurs s'engagent à vous reprendre le vélo à 40% ou 50% du prix d'achat s'il est en bon état. Donc finalement, un vélo n'est pas si coûteux et est très vite rentabilisé. Ne vous attendez cependant pas à trouver un VTT comme chez Déc****** en France. Comme on nous a dit : "you look so stupid on those bikes". Ici, c'est des vélos de ville, avec un panier devant ou derrière (oui, oui, même pour les garçons).