vendredi 6 janvier 2012

Samedi 31 décembre : fin d’année périlleuse


Avant dernière journée dans le grand Nord. Au programme : Escalade d’un mur de glace dans le canyon d’Abisko et repas du nouvel An !

Après un bon petit dèj, nous avons rejoint notre guide Tim pour l’activité escalade. Avant de partir faire quoi que ce soit, nous avons revêtu l’équipement nécessaire : grosses chaussures rigides, crampons, harnais et casque. Tout cela pour notre sécurité bien sûr ! 

Ensuite, nous avons suivi le guide jusqu’au petit canyon d’Abisko où un mur de glace s’est formé à l’emplacement d’une chute. Le mur faisait 12 mètres de haut. Ca peut paraître peu mais je vous assure qu’une fois équipés, en bas, on fait moins le malin ! Le principe de l’escalade sur glace est assez simple en théorie. On est équipé de crampons aux pieds qui nous permettent de s’accrocher à la glace et on utilise des piolets qu’on plante pour le haut du corps. 

Le premier à se lancer a été Hubert. Il faut préciser qu’être le premier à deux désavantages : on a pas une seule prise déjà créée et on a pas pu observer les autres pour déterminer la voie la plus simple. Il s’en est tout de même sorti en un temps record ! Guillaume a suivi et a réussi l’ascension avec une facilité surprenante !
Ensuite est venu le tour de Bénédicte puis du mien. A la descente, crise d’angoisse, les chaufferettes utilisées pour me réchauffer les mains ont commencé à me bruler les mains. Pendant que je me débattais avec les mains en feu et les yeux en larmes, Paul est monté (plus haut que tout le monde). Bref, après deux heures d’activité, tout le monde avait réussi l’ascension jusqu’en haut et il y avait eu plus de peur que de mal. Défi relevé !
 Guillaume qui grimpe !
 Margaux sur la paroi
Etant donné qu’il restait ¾ d’heure et que le guide était gentil, il nous a proposé de remonter. Les filles étant littéralement gelées, nous sommes rentrées à la station prendre un café chaud. Pendant ce temps là les garçons ont retenté leur chance une seconde fois. 
Le premier à monter, Hubert, l’a fait sans problème. Le second, Guillaume, s’est envoyé un coup de piolet dans la pommette avec le côté marteau. Il y avait un peu de sang, c’était enflé mais ca ne semblait pas grave ! Et le troisième, Paul, s’est carrément planté le piolet dans le crâne avec le côté pioche. Là, il y a eu beaucoup plus de sang. Le casque était tout sale, le guide a paniqué… Bref, il a décidé d’arrêter les frais. Retour à la station, on rend le matos et on se fait soigner. Les filles qui attendaient sagement au chaud ont donc vu revenir les garçons dans un sale état !
Après ces aventures riches en émotions, nous avons décidé d’y aller doucement avant la soirée. Après midi jungle speed, sauna et sieste.

Nous avons pris le diner au restaurant de l’hôtel. Nous avons pu déguster :
-          Entrée : toast crème et œufs de lump
-          Potage : cresson et coquille Saint Jacques
-          Plat : Steak de renne et purée maison
-          Dessert : cheese-cake au chocolat blanc et crème en biscuit avec un chocolat aux fruits rouges

Bref, super repas et comme a dit Bénédicte : A défaut d’avoir vu un renne sauvage, on en aura mangé un !
Nous avons patiemment attendu l’heure de minuit puis nous sommes sorti pour aller boire une coupette avec tout le monde dehors. Ils avaient allumé un grand bûcher et distribué des montgolfières en papier. 

Le principe était simple : on allumait un bout de carton fixé en bas de la montgolfière, on la laissait se remplir d’air chaud et on la laissait s’envoler dans le ciel. Le spectacle de toutes ses petites boules de feu s’envolant dans le ciel état magnifique. Comme ce n’était pas notre jour de chance, la notre a été la seule à se coincer dans un arbre. Nous avons même cru qu’elle allait y mettre le feu avant qu’elle s’éteigne et s’échoue lamentablement sur le sol !

Pour positiver nous dirons que nous aurons juste une année « différente » des autres !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire